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Réunion ASIOACG-INSPIRE

L’ASECNA désignée pour coordonner la mise en œuvre de l’AIDC dans l’Océan indien

L’ASECNA a participé du 17 au 19 novembre 2015 à Antananarivo (Madagascar), à la 10ème réunion du groupe ASIOACG (Arabian Sea Indian Ocean ATS Coordination Group) et à la 6ème réunion de l’INSPIRE (Indian Ocean Strategic Partnership to Reduce Emissions), organisées en une seule rencontre combinée. Les travaux ont porté essentiellement sur le management du trafic aérien (ATM) et les Communications, Navigation et Surveillance (CNS) dans l’espace aérien situé au-dessus de l’océan indien et ses voisinages.

En ce qui concerne le CNS, les échanges se sont surtout focalisés sur la mise en œuvre des coordinations automatiques (AIDC) entre centres voisins. Sur ce point, l’ASECNA a été désignée par la réunion pour assurer la coordination de la mise en œuvre de cette liaison entre les centres de l’océan indien. Les participants ont noté que cette technologie a une forte incidence sur la réduction de la charge de travail des contrôleurs et des erreurs.

Dans le domaine de la surveillance, la quasi-totalité des fournisseurs des services de la navigation aérienne dans cette région, utilisent ou envisagent d’utiliser l’ADS-B, soit comme seul moyen de surveillance, soit comme moyen de surveillance complémentaire au radar ; ceci facilitera l’interopérabilité des systèmes et garantira l’homogénéité des services fournis aux usagers. Dans les espaces où il est déjà utilisé, l’ADS-B sert pour le moment de moyen de surveillance. L’espacement basé sur ce moyen est envisagé dans le futur. La question sur l’échange des données radar a été également abordée et l’échange entre Moroni et Antananarivo a été relevé comme exemple à suivre.

Le volet ATM a porté essentiellement sur la mise en œuvre dans certaines FIR de l’océan indien, de la réduction du minimum d’espacement horizontal à 50 NM entre aéronefs sur toutes les routes à navigation basée sur les performances RNP 10, de la gestion du flux de trafic aérien avec pour conséquence la définition de la capacité du contrôle (le maximum de trafic qu’un contrôleur peut gérer sur une période donnée), du projet de création de nouvelles routes plus directes afin d’améliorer les performances des compagnies aériennes et de contribuer à la limitation de l’émission des gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la protection de l’environnement.

La réunion a également relevé la nécessité de l’amélioration de la coordination civile-militaire, afin de mieux protéger les vols dans les zones dangereuses.

Il faut préciser que les participants à cette rencontre représentaient des fournisseurs de services de navigation aérienne de l’Inde, des Maldives, des Seychelles, de l’Afrique du Sud, de l’Ile de La Réunion, de l’ASECNA ainsi que des experts de l’ADEMA (Aéroports de Madagascar), de l’IATA, des compagnies aériennes (Air Madagascar, Kenya Airways, Emirates) et de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM).

 

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